vendredi 2 août 2013

Une bouteille à la mer - Thierry Binisti (film)




Résumé :  Tal est une jeune Française installée à Jérusalem avec sa famille. A dix-sept ans, elle a l'âge des premières fois : premier amour, première cigarette, premier piercing. Et premier attentat, aussi. Après l'explosion d'un kamikaze dans un café de son quartier, elle écrit une lettre à un Palestinien imaginaire où elle exprime ses interrogations et son refus d'admettre que seule la haine peut régner entre les deux peuples. Elle glisse la lettre dans une bouteille qu'elle confie à son frère pour qu'il la jette à la mer, près de Gaza, où il fait son service militaire. Quelques semaines plus tard, Tal reçoit une réponse d'un mystérieux "Gazaman"...


Première lecture pour le challenge ABC qui est en fait... un visionnage. J'aurais faire ma chronique il y a bien longtemps étant donné que j'ai vu le film au mois de janvier en présence du réalisateur, mais faute de temps, je la fais maintenant. Il faut d'abord que je commence par vous dire qu'Une bouteille à la mer est l'adaptation d'un livre merveilleux de Valérie Zenatti qui s'appelle Une bouteille dans la mer de Gaza et que je vous conseille de lire, si ce n'est pas déjà fait. J'avais un peu de réticences à aller voir l'adaptation, ayant tellement aimé le livre. Et puis au cinéma, c'est toujours différent, il était certain que je ne retrouverai pas les mêmes émotions qui m'avaient traversée à la lecture, toutefois, je peux vous affirmer que l'aventure en vaut la peine.

C'est donc l'histoire de Tal, qui dans le film est une jeune française installée en Israël avec sa famille, qui du jour au lendemain se lie d'amitié avec un palestinien. En ces temps de conflits, l'idée originale est frappante puisqu'on ne parle pas si facilement du conflit israelo-palestinien. Le film ne ment pas sur la situation, la première scène est celle d'un attentat-suicide dans un café israélien. Thierry Binisti offre une véritable adaptation du roman puisqu'il introduit une nouvelle langue: le français. En effet, dans le livre, les deux personnages principaux Tal et Naïm échangent en anglais. Ici, Naïm va faire la démarche d'apprendre le français pour discuter avec Tal. De plus, il y a un véritable travail sur les langues puisqu'il explique qu'Agathe Bonitzer, actrice française qui interprète Tal a dû apprendre l'israélien pour le film. C'est cependant cette dernière qui est pour moi le seul point négatif du film. En effet, je la trouve assez mièvre à l'écran, comparée à l'image que je m'étais faite de Tal en lisant le livre de Valérie Zenatti. J'ai cependant eu un coup de coeur pour Mahmud Shalaby qui interprète Naïm, qui est exactement comme je l'imaginais. Et puis la fin (que je ne vous raconterai pas) est une apothéose, différente de celle du livre, elle vient tout en finesse terminer l'histoire de cette merveilleuse rencontre. Enfin, terminer, peut-être pas...

Un véritable coup de coeur !


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