vendredi 27 juillet 2012

Les brumes d'Avalon - Marion Zimmer Bradley




Les Brumes d'Avalon
(Les dames du lac tome 2)

Résumé : La légende du roi Arthur et des chevaliers de la Table ronde n'avait, depuis longtemps, inspiré un roman d'une telle envergure, d'un pareil souffle. Merlin l'Enchanteur, Arthur et son invincible épée, Lancelot du Lac et ses vaillants compagnons, tous sont présents mais ce sont ici les femmes qui tiennent les premiers rôles: Viviane, la Dame du Lac, Ygerne, duchesse de Cornouailles et mère d'Arthur, son épouse Guenièvre, Morgane la fée, soeur et amante du grand roi... Cette épopée envoûtante relate la lutte sans merci de deux mondes inconciliables, celui des druides et des anciennes croyances défendant désespérément un paradis perdu et celui de la nouvelle religion chrétienne supplantant peu à peu rites et mystères enracinés au coeur de la Grande-Bretagne avant qu'elle ne devienne l'Angleterre.


Mon Avis : Des mois après avoir dévoré le tome 1 du cycle d'Avalon, je me suis lancée dans le tome 2. J'ai retrouvé avec plaisir les personnages de la légende arthurienne réinventés avec génie par Marion Zimmer Bradley. L'intrigue est toujours aussi bien menée, particulièrement parce que se rapproche toujours très bien de la légende que nous connaissons. Ainsi le destin se met en place lentement avant de foudroyer lâchement les principaux protagonistes. Mais on est bien loin de l'univers manichéen que l'on trouve dans la plupart des romans (arthurien ou non). Ici, aucun personnage n'est blanc ou noir, ils sont tous objets de la déesse et du destin. L'auteur parvient même à expliquer la haine de Morgane envers son frère Arthur, qu'elle avait pourtant tant aimé dans leur jeunesse. Et on y croit, parce que c'est plausible, cohérent et on finit par penser que tout cela a réellement existé.


Le triangle amoureux Arthur/Guenièvre/Lancelot occupe une très grande place dans la chute du Haut-Roi de Bretagne, comme on a pu le voir dans d'autres représentations. Mais je dois avouer que j'ai trouvé Guenièvre agaçante, et par moment on est vraiment tentés de prendre le parti de Morgane (car c'est bien elle le personnage principal de ce livre). Ainsi, la Haute-Reine, d'habitude digne, froide et juste, est une femme capricieuse, voir fanatique dans certains passages. Marion Zimmer Bradley casse les codes et les images, tant est si bien que tout ce qu'on croyait vrai jusqu'à présent est en fait faux. 


Le retournement de situation de la fin est également intéréssant, même si la mort d'Arthur est un peu trop survolée à mon goût. J'aurais également aimé que la quête du Graal soit un peu plus abordée en profondeur, particulièrement le personnage de Galaad, à peine évoqué et qui aurait pu tenir une place un peu plus importante. En revanche, je trouve que les prises de libertés avec la légende sont très pertinentes, et permettent d'ajouter cette touche de personnalisation que certains auteurs ne savent pas placer.


Une très bonne lecture pour passionnés de la légende Arthurienne comme pour les autres, je ne peux m'empêcher de placer ce livre comme un coup de coeur et de le conseiller à tous les lecteurs !










dimanche 22 juillet 2012

Uglies - Scott Westerfeld



Uglies


Résumé : Tally aura bientôt 16 ans. Comme toutes les filles de son âge, elle s'apprête à subir l'opération chirurgicale de passage pour quitter le monde des Uglies et intégrer la caste des Pretties. Dans ce futur paradis promis par les Autorités, Tally n'aura plus qu'une préoccupation, s'amuser... Mais la veille de son anniversaire, Tally se fait une nouvelle amie qui l'entraîne dans le monde des rebelles. Là-bas, elle découvre que la beauté parfaite et le bonheur absolu cachent plus qu'un secret d'État : une manipulation. Que va-t-elle choisir? Devenir rebelle et rester laide à vie, ou succomber à la perfection?


Mon Avis : J'ai lu ce livre dans le cadre du défi de juillet sur le forum Un Monde Imaginaire. Le but était simple : quelqu'un du fow' était désigné comme partenaire et devait choisir trois livres dans votre PAL. Ensuite vous choisissiez le livre que vous vouliez lire (un peu comme le challenge lancé par Livraddict il y a quelques temps). En binôme avec Alys, j'ai porté mon choix sur Uglies, qui traînait depuis près d'un an dans ma PAL. 


Je ne lis quasiment jamais de romans dystopiques. Dommage parce que j'adore ça, mais bon, suffit d'un qui ne me plaît pas et j'abandonne complètement. J'ai lu ce roman sans me poser trop de questions sur le genre, mais je trouvais ça assez intéressant comme univers. J'avoue qu'au début, j'ai pas forcément accroché, puis au fur et à mesure de la lecture, j'ai été passionnée par l'histoire de Tally. Tant et si bien que j'ai fini le roman en 2 jours tellement c'était prenant. Le genre en lui-même impose des impressions de déjà-vu (un monde idéal contrôlé par la Matrice, une réalité qui n'existe pas, la manipulation des humains etc.) Mais ça ne m'empêche pas de voir les idées novatrices. Les personnages sont plutôt bien dessinés, et assez complexes pour les rendre intéressants. J'aime bien l'idée d'un monde où la beauté domine, ou les moches savent qu'ils sont moches et où la normalité est reine. En fait, ça me rappelle un peu Le Meilleur des Mondes, quand l'utopie bascule dans la contre-utopie, quand on ne sait plus très bien où commencent et où s'arrêtent les réalités. 


Un livre a lire donc, ne serait-ce que pour découvrir le genre de la dystopie. J'ai hâte de lire les prochains tomes qui m'ont l'air tout aussi intéressants !



samedi 21 juillet 2012

Tristan & Yseult


Tristan & Yseult

Résumé : Depuis le retrait des troupes de l'Empire romain, les seigneurs anglais sont sous la menace du roi Donnchadh, souverain d'Irlande. Face à lui, Lord Marke espère unir les tribus anglaises pour enfin apporter la stabilité au grand royaume dont il rêve. Tristan a grandi à ses côtés depuis que les Irlandais ont massacré sa famille, et le jeune homme est devenu aujourd'hui son meilleur combattant.Laissé pour mort après une bataille, Tristan est recueilli et soigné secrètement par une jeune femme qui va changer le cours de son destin. La très belle Yseult est la propre fille du pire ennemi de Tristan, le roi irlandais Donnchadh. Malgré tout ce qui devrait les séparer, les deux jeunes gens vivent une passion pure à laquelle seul le retour de Tristan en Angleterre mettra fin douloureusement...


Mon avis : Il fut un temps où la légende arthurienne était à la mode dans les blockbusters (d'ailleurs l'affiche de ce film ne rappelle-t-elle pas celle de King Arthur avec la jolie Keira Knightley ?). Même si ici il n'est jamais question du roi Arthur, on peu considérer Tristan et Yseult comme le début de la matière de Bretagne et du roman courtois (même si les spécialistes ne sont pas tout à fait d'accord dessus). J'ai vu ce film un soir tard sur TMC, pas très convaincue, mais je pensais que ça pouvait être plaisant. Le mythe est arrangé à la sauce d'aujourd'hui et est bien loin de l'univers merveilleux que l'on a pu instaurer lors de certaines représentations. Ici, pas de philtre d'amour, pas de monstres sans pitiés. Tout s'inscrit dans un univers très moyenâgeux que j'ai envie de qualifier de terre-à-terre car très réaliste. Adieux également la légende de l'amour jamais consommé de Tristan et Yseult, qui n'hésitent pas à se retrouver dès qu'ils le peuvent. J'étais très contente de voir à l'écran Rufus Sewell que j'avais découvert dans les Piliers de la Terre et qui joue ici le rôle du roi Marc. La beauté de l'actrice Sophia Myles est également a saluer, et le rôle d'Yseut lui va comme un gant. Enfin, James Franco assume le rôle de Tristan avec beaucoup de finesse et de sincérité. En somme il n'y a que l'intrigue que je trouve trop sombre et dénuée de ce qui fait le charme de la matière de Bretagne.


Je place ce film comme Bonus pour Challenge. 


Graal tome 2 et 3



Graal tome 2 : La Neige et le Sang

Résumé : Le royaume d'Arthur est à l'aube d'un long hiver. Perceval, un jeune Gallois élevé à l'écart du monde, est fait chevalier. Il s'illustre dans de vaillants combats. Est-ce lui qui sauvera le monde du Mal qui le menace. Morgane et son fils, Mordret, trament, en effet un sombre complot contre Arthir. L'affrontement sera impitoyable, et déjà la neige se teinte de sang. Après Le chevalier sans nom, la suite de la légende du Graal...

Mon Avis : Après avoir un peu laissé tomber le challenge, je m'y remet, avec ces deux autres tomes de la série Graal de Christian de Montella. Quand on lit cette série, il ne faut surtout pas oublier son public : elle est destinée à des pré-ados, et visent à leur faire découvrir la légende Arthurienne, tout en sautant les épisodes qui pourraient de pas leur être accessible. Une fois que c'est bien enregistré on peut commencer la lecture. Le second tome se focalise sur Perceval, personnage mythique de la quête du Graal, évoqué dans de nombreux autres ouvrages. Je dois avouer que jusqu'à présent, je ne m'étais jamais vraiment intéressée au personnage de Perceval, parce que je pensais déjà connaître l'histoire. Mais celle-ci est racontée de mille façons différentes. Je ne me suis pas ennuyée à la lecture, parce que le récit comprend pas mal d'actions, même si c'est souvent trop rapide à mon goût. Le récit de l'affrontement final entre Mordret et Arthur et pas mal, mais n'est pas non plus marquant. Mais encore une fois, ce petit roman n'a pas de prétention particulière... 




Graal Tome 3 : La nef du lion

Résumé : " Galahad, grand jeune homme au visage blanc, dit avec douceur : Ne vous inquiétez pas, mes amis. Le Graal m'est destiné. C'est ainsi. Vous n'y pouvez rien, et moi non plus. " Galahad est - il vraiment l'Elu, Le Pur, le Prédestiné ? Saura-t-il poser les Deux Questions et accomplir la prophétie selon laquelle " Celui qui trouvera le Graal fera régner Notre Seigneur mille ans sur ce monde " ? Après Lancelot et Perceval, chevauchez aux côtés de Galahad, et achevez la quête du Graal. Combattez au nom du Roi Arthur pour la victoire de la Table Ronde, de la Lumière contre les Ténèbres...

Mon avis : J'attendais beaucoup de ce troisième tome de la série, étant donné que Galahad est mon chevalier préféré et qu'il est très méconnu. Malheureusement, tout reste très superficiel, et ce personnage si important est expédié en 200 pages. L'intrigue est trop faible, et presque parfois bancale. Contrairement à la plupart de ses représentations, Galahad est très exaspérant, loin d'être le chevalier le plus digne de confiance, celui qui réussit à s'asseoir sur le siège périlleux, il est ici arrogant et orgueilleux. Les aventures de Lancelot se poursuivent et sont plus intéréssante, car son comportement évolue après la mort d'Arthur. C'est peut-être un des points le plus positifs du livre. Mais quoi qu'il en soit, je ne suis pas bien sûre d'avoir envie de lire le quatrième tome de cette série...

Lu pour : 


mardi 17 juillet 2012

The Matrix




The Matrix

Synopsis : Programmeur anonyme dans un service administratif le jour, Thomas Anderson devient Neo la nuit venue. Sous ce pseudonyme, il est l'un des pirates les plus recherchés du cyber-espace. A cheval entre deux mondes, Neo est assailli par d'étranges songes et des messages cryptés provenant d'un certain Morpheus. Celui-ci l'exhorte à aller au-delà des apparences et à trouver la réponse à la question qui hante constamment ses pensées : qu'est-ce que la Matrice ? Nul ne le sait, et aucun homme n'est encore parvenu à en percer les defenses. Mais Morpheus est persuadé que Neo est l'Elu, le libérateur mythique de l'humanité annoncé selon la prophétie. Ensemble, ils se lancent dans une lutte sans retour contre la Matrice et ses terribles agents...

Mon avis : J'ai pris beaucoup de retard sur ma chronique sur Matrix que j'ai vu il y a presque trois mois maintenant. Il faut que je le dise tout de suite, c'est un coup de coeur. Je dois avouer que je regarde très peu ce genre de film d'anticipation, science-fiction (j'arrive pas bien à définir le genre), mais il semble qu'à chaque fois que je me décide enfin à en regarder un, c'est un coup de coeur. Ce film m'a été conseillé par un ami, autant dire que je ne l'ai pas choisi au hasard, qui me le présentait comme un classique, un film culte. Je n'étais pas vraiment convaincue, c'est pourquoi j'ai traîné un bon bout de temps avant de me décider à le regarder. Erreur de ma part, car j'étais loin de me douter que j'aimerais autant. Mais pourquoi Matrix est-il aussi réussi ?
Réponse n°1 : L'intrigue est bien ficellée. Elle rappelle bien evidemment les classiques SF que tout le monde a lu comme Fahrenheit 451 ou 1984, mais ça n'empêche que c'est quand même bien flippant d'imaginer que le monde puisse devenir un jour comme ça, d'autant que vu l'évolution de notre monde, ça devient presque plausible.
Réponse n°2 : Les effets spéciaux sont époustouflants. Penser que ce film a été réalisé en 1999 et est digne d'un film en 3D, ça en bouche un coin quand même. Cultissime, cette scène où Néo est sur le toit et évite de justesse les balles de ses adversaires, j'en ai des frissons rien que d'y penser.
Réponse n°3 : Les acteurs sont vraiment excellents. J'ai une petite préférence pour Hugo Weaving, débordant de cruauté derrière ses lunettes noires et si inhumains. Mais cette réponse s'applique à tous les acteurs du film.
Réponse n°4 : Le film parle aux spectateurs. Que ce soit cette référence bien placée à Alice aux pays des Merveilles qui se situe au début du film ou encore la présence d'un Oracle qui vit dans un appartement miteux, le film fait appel à une culture commune. Des éléments de notre société se trouvent dans cette nouvelle société totalement hermétique. Enfin, l'idée de rebelle en vêtements de cuir et lunettes noires, séduits et le film continue à exercer son influence plus de 10 ans après.

En bref, j'ai aimé, non, j'ai adoré, mais je me dois tout de même de soulever  le gros bémol du film (du moins pour moi) : le doublage français. J'ai été habitué à ce doublage mauvais qu'on retrouve dans les sitcoms qu'on regarde à la télé, mais pour un film de cette envergure, le doublage nuit véritablement au film. Les voix sont minables et ne s'accordent pas du tout avec les personnages. A part Neo, peut-être, sinon je les trouve toutes en décalage. A regarder en VO, donc pour plus de qualité.

Ce film a été vu dans le cadre de mon Challenge ABC et représente 50 pages.






dimanche 15 juillet 2012

Swap Sherlock Holmes




Avec beaucoup de retard voici mon billet sur le Swap Sherlock Holmes, organisé par Avalon sur Livraddict.

J'étais en trinome pour ce swap,  Cassandre69007  m'a envoyé un colis, tandis que moi j'en ai envoyé un à Soso0806.

Voici les photos du merveilleux colis :


Est-il nécéssaire d'ajouter que je suis super fan de mon mug Baker Street trop cool :)




Le chocolat était délicieux et tout comme je l'aime !





Le thé est également délicieux et me transporte en Angleterre dès que j'en bois !


Deux titres de ma Wish-List !





La déco de la boîte, vraiment très originale !


Je remercie une fois de plus Cassandre69007 pour ce merveilleux colis, ainsi qu'Avalon pour avoir organisé ce swap !

Les Enigmes de l'Aube, Premier Souffle de Thomas C. Durand




Reçu dans le cadre d'un partenariat sur le forum Un Monde Imaginaire.


Tout d'abord, je tiens à remercier les Editions Midgard ainsi que le forum Un Monde Imaginaire de m'avoir permis de découvrir Anyelle et tout son univers.

Thomas C. Durand donne un souffle nouveau à la Fantasy en y ajoutant cette pointe d'humour qui fait la différence. Anyelle est une petite fille de neuf ans, qui a la langue bien pendue et des idées qui fusent. Elle habite près de la forêt avec son père Elliort, et sa belle-mère Cynora. Tout ce petit monde vit une vie paisible, dérangée quelques fois par l'arrivée de bûcherons mais qui reprend son cours dès leur disparition. Oui mais voilà, un jour on découvre qu'Anyelle possède un don, c'est-à-dire une sorte de pouvoir magique qu'elle doit apprendre à maîtriser, d'autant que le sien est particulièrement intéréssant. Il s'agit du don de renfort, c'est-à-dire qu'Anyelle a le don... de renforcer tous les dons. Ce qui peut d'ailleurs s'avérer particulièrement dangereux, comme elle l’expérimentera par la suite. Après la découverte de ce don extraordinaire, Anyelle se voit obligée de quitter sa petite forêt paisible pour Hasturget, la grande ville où se trouve "L'école des Magies Utiles et Laborieuses", mais voilà, l'école n'est ouverte qu'aux garçons. Anyelle devra faire ses preuves dans ce monde hostile où il est difficile de faire sa place. Aidée de son ami Naxu, un petit garçon aussi gentil que maladroit qui deviendra très vite son ami, elle raconte ses aventures avec beaucoup d'humour et de fantaisie. 

Thomas C. Durand prend le contre-pied des romans d'heroic-fantasy en ridiculisant les grands savants de la magie. Ainsi, les petites gens deviennent plus attachants que les rois et les grandes familles. Dans un style très burlesque, qui rabaisse tout ce que vous aviez pu penser de noble sur la magie, il crée un personnage bien campé, qui n'a pas la langue dans sa poche, et qui est aussi espiègle qu'attachante. Dans la vie de tous les jours, vous croiseriez une petite fille comme ça et vous penseriez qu'elle est mal-élevée. Mais ici, Anyelle apparaît comme un personnage juste, qui n'hésite pas à renverser l'ordre établi pour un meilleur équilibre du monde. On y retrouve de nombreux jeux de mots et des références aux best-sellers de l'heroic-fantasy, comme le "metaball" sorte de quidditch où les joueurs doivent se transformer en animaux pour mener la balle dans le "nid" (et non pas le panier). Les petites notes de bas de page sont également à mourir de rire tant elles sont incongrues, comme à la page 46 où on nous informe que le terme "ball" vient en fait du Pavoisien "bhawll", car en effet, si c'est en Cramoisie que le concept de Sport a été inventé, ainsi que celui "d'objet rond qui rebondit et avec lequel on peut jouer"; c'est en Pavoisie que les deux concepts ont été rassemblées pour donner des sports tels que le "Têteball", "Orteilball", "Corbeillball" et d'autres jeux du même style. Quant à l'intrigue, je dois dire qu'elle est bien menée et présage des rebondissements dans les tomes suivants, particulièrement avec l'épilogue, que je ne dévoilerais pas ici, mais qui trace la suite de l'histoire. Peut-être les jeux de mots biscornus sont-ils un peu trop omniprésents et empêchent de se concentrer sur l'intrigue, mais tout cela part tellement dans la dérision, que ça n'a aucune importance.

Seul petit bémol du livre pour moi : l'âge des personnages principaux. Il est connu que lorsqu'on écrit un livre pour les adolescents, on fait en sorte que le lecteur puisse s'identifier au personnage principal, et on n'en fait donc un adolescent lui aussi. J'ai pensé d'abord que ce livre s'adressait à des plus jeunes entre 8 et 10 ans, puisqu'Anyelle a cet âge-là dans le livre. Or, après mûre réflexion, un enfant qui a entre 8 et 10 ans ne pourrait pas comprendre le quart des jeux de mots que contient ce livre, car bien trop subtils, et faisant appel à une culture commune que l'on acquiert avec des années et des années de lecture. Donc, ce livre s'adresse bien à des adolescents et c'est bien dommage car on a un peu de mal à s'identifier au personnage principal, ou à croire qui lui arrive ce genre d'évènements, car on se rappelle nos 9 ans et on se dit que cette enfant doit-être un peu précoce. C'est pour moi le seul raté du livre, qui empêche de l'apprécier pleinement. Toutefois, ce n'est rien par rapport à toutes les bonnes choses qu'on y trouve, et à toutes les qualités qu'il présente. Une lecture très agréable, pour moi, qui change des nouvelles trilogies, qui, parfois, semblent se répéter un petit peu. 

Je remercie une fois de plus les éditions Midgard ainsi que le forum Un Monde Imaginaire pour cette chouette découverte.

mardi 10 juillet 2012

Oscar et la dame rose




Résumé : Oscar a dix ans et il vit à l'hôpital. Même si personne n'ose le lui dire, il sait qu'il va mourir. La dame rose, qui le visite et " qui croit au ciel ", lui propose, pour qu'il se sente moins seul, d'écrire à Dieu.

Mon avis : Voilà, ça y est, ma lecture pour ce chouette challenge Pal'à deux pour Livr'addict est enfin terminée et je dois avouer que c'est une réussite. J'avais depuis longtemps envie de découvrir le livre qui avait inspiré ce merveilleux film. Je suis une grande fan du style d'Eric-Emmanuel Schmitt, de sa délicatesse et de sa propension a raconter des histoires tristes sans sombrer dans le mélodrame. Le courage d'Oscar est exemplaire, voir inhumain; comment un petit garçon de 10 ans qui se sait condamné peut-il montrer autant de sagesse et de courage. Eric-Emmanuel Schmitt livre ici une leçon de vie, que l'on se prend en pleine figure, tant elle est vraie et juste. Un rapide mot sur le style que je trouve tout simplement parfait et passionnant et qui me donne bien envie d'en découvrir un peu plus sur cet auteur !

Merci infiniment à Tête de Litote pour cette découverte !