mardi 1 mai 2012

Le Journal d'Anne Franck


Le Journal d'Anne Franck

Résumé : Anne Franck est née le 12 juin 1929 à Francfort. Sa famille a émigré aux Pays-Bas en 1933. A Amsterdam, elle connaît une enfance heureuse jusqu'en 1942, malgré la guerre. Le 6 juillet 1942, les Franck s'installent clandestinement dans "l'Annexe"de l'immeuble 263, Prinsengracht. Le 4 août 1944 ils sont arrêtés sur dénonciation. Déportée à Auschwitz puis à Bergen-Belson, Anne Franck meurt du typhus, en février ou mars 1945, peu après sa soeur Margot. La jeune fille a tenu son journal du 12 juin 1942 au premier août 1944, et son témoignage tenu dans le monde entier, reste l'un des plus émouvant sur la vie quotidienne d'une famille juive sous le joug nazi.
(source Livr@ddict)

Avis : Il est impossible de rédiger une véritable critique sur un ouvrage tel que celui-là. On pourrait s'attarder sur le fait qu'il y ait beaucoup de longueurs, sur les descriptions interminables, mais comment repprocher tout cela à une petite fille qui pendant deux longues années à rédigé son jounral intime. Comme une impression de voir plus que ce qu'on devrait en lisant ce livre. On pénétre dans ces pensées les plus intimes, comme lire les secrets de quelqu'un que l'on connaît à peine. J'ai eu plusieurs fois du mal à finir le livre, parce que j'avais l'impression de faire quelque chose de mal. On s'attache beaucoup à la tendresse de cette Anne Franck, qui nous émeut par la vérité de ces propos. Ce journal aurait très bien pu être rédigé par une jeune fille française dans les années 80, ce qui accentue la barbarie nazie. Anne Franck est juive, mais serait indistinguable d'une autre jeune fille si on la croisait dans la rue. Et puis il y a cette dernière page, où on nous annonce la fin de la famille Franck et de ces colocataires. On referme le livre avec un petit sentiment d'amertume. Tout au long des pages, on s'est lié d'amitié avec Anne, on est presque venu à oublier la fin tragique de l'histoire, mais la réalité est bien là, plus cruelle que jamais. D'une vérité absolu, cet ouvrage se doit d'être lu dans une vie, pour ne pas oublier que des hommes ont été capables d'une telle barbarie. 




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